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27 juin 2005

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27 juin 2005

tous contre le sida

Sidaction 2005

SIDACTION 2005

MOBILISEZ-VOUS CONTRE LE SIDA !
Ne laissons pas gagner la maladie 

Les 1 er , 2 et 3 avril 2005 , TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, rfo , Arte, Canal +, M6, Europe 1, France Inter, France Info, France Bleu et RTL se mobilisent aux côtés de l'association Sidaction. 100 villes en France sont aussi au rendez-vous et organisent de nombreuses manifestations au profit de Sidaction.

Vous aussi, rejoignez cette formidable chaîne de solidarité !

Luttons tous ensemble contre l'épidémie la plus dévastatrice que l'humanité ait jamais connue…

La récolte de dons pour le sidaction est prolongée jusqu'au 15 avril.

Cliquez ici pour en savoir plus

27 juin 2005

tous sur le sida

27 juin 2005

le sida

Jusqu'à la fin de 2000, 7036 cas de sida ont été déclarés en Suisse, dont 257 en 2000. Le nombre des cas de sida et des décès dus à la maladie a nettement diminué depuis 1996, conséquence directe des multithérapies antirétrovirales. Dans les nouvelles infections à VIH, la proportion des femmes et celle des transmissions hétérosexuelles continuent d'augmenter. Parmi les infections diagnostiquées en 2000, 40,2 % ont une origine hétérosexuelle chez les hommes et 80,8 % chez les femmes. La proportion des femmes dans la totalité des cas déclarés a augmenté de 40 %.

Dans le monde, l'épidémie continue de progresser ; tel est le constat de l'ONUSIDA dans son rapport de décembre 2000. L'ONUSIDA et l'OMS évaluent le nombre des personnes qui, fin 2000, sont infectées par le VIH ou malades du sida, à 36,1 millions. Il est supérieur de 50 % aux prévisions du Global Programme on Aids de l'OMS établies sur la base des données disponibles à l'époque.

Résumé de la situation dans le monde en décembre 2000

Infections à VIH en 2000

Total 5,3 millions

Adultes 4,7 millions

Femmes 2,2 millions

Enfants de moins de 15 ans 0,6 million

Personnes infectées par le VIH ou malades du sida

Total 36,1 millions

Adultes 34,7 millions

Femmes 16,4 millions

Enfants de moins de 15 ans 1,4 million

Décès dus au sida en 2000

Total 3 millions

Adultes 2,5 millions

Femmes 1,3 million

Enfants de moins de 15 ans 0,5 million

Décès dus au sida depuis le début de l'épidémie

Total 21,8 millions

Adultes 17,5 millions

Femmes 9 millions

Enfants de moins de 15 ans 4,3 millions

Pour la première fois, les USA ont rangé l'épidémie parmi les menaces pesant sur leur sécurité nationale. Le VIH est si répandu dans certains pays qu'ils craignent une dégradation du système économique et y voient une menace pour les gouvernements et les forces armées.

Conférence internationale sur le sida (Durban, juillet 2000)

La devise du congrès était Briser le silence. Il devait attirer davantage l'attention de l'opinion publique sur la tragédie du sida qui frappe le continent africain. En ce qui concerne les thérapies, on n'observe pas de progrès marquants. La conférence a été assombrie par une curieuse controverse sur les causes du sida déclenchée par le président de l'Afrique du Sud, Thabo Mbeki. Selon lui, cette maladie est provoquée par l'abus de drogues, la malnutrition, le manque d'hygiène et divers agents pathogènes. Dans cette logique, Mbeki avait, quelques années auparavant déjà, décidé que les femmes enceintes de son pays ne bénéficieraient plus de thérapies antirétrovirales dont il est pourtant prouvé qu'elles réduisent le risque de transmission du VIH de la mère au fœtus. Vu la situation dramatique de l'Afrique du Sud, cette polémique entraîne une diminution des mesures de prévention et une extension de l'épidémie.

Dès le premier jour de la conférence a eu lieu une marche de protestation contre les firmes pharmaceutiques pour réclamer la possibilité de fabriquer des médicaments antirétroviraux sous licence sud-africaine. Les firmes ont proposé de réduire considérablement le prix des médicaments destinés à l'Afrique. Boehringer-Ingelheim va même distribuer gratuitement la Névirapine®, inhibiteur de la transcriptase inverse utilisé pour prévenir la transmission du VIH lors de la grossesse. Depuis, un accord a été trouvé entre le gouvernement sud-africain et les laboratoires pharmaceutiques. Cette controverse a détourné l'attention des problèmes fondamentaux des systèmes de santé de nombreux pays africains. Malgré les traitements médicamenteux, la prévention reste le meilleur moyen d'endiguer l'épidémie. Une fois de plus, on constate que les conférences internationales sur le sida dégénèrent en manifestations politiques et n'ont pas grand-chose à voir avec le débat scientifique. Signalons ici la contribution de Mme Barbara Bulambo reproduite en annexe : Die HIV- und Aidsepidemie in Afrika stellt mehr denn je eine Herausforderung an die internationale Gemeinschaft dar.

Projets de prévention du VIH en Afrique

Depuis 2000, SIDA Information Suisse soutient plusieurs projets de prévention en Afrique. La plupart des gouvernements africains négligent la prévention et préfèrent investir leurs maigres budgets dans l'armement. C'est pourquoi l'engagement d'organisations non gouvernementales privées constituent un espoir pour la population qui souffre. Notre association participe à des initiatives locales en République démocratique du Congo, au Togo, au Kenya et au Tchad. À cette fin, nos dépliants d'information en français et en anglais ont été, en collaboration avec des médecins, adaptés aux particularités culturelles régionales.

Une des organisations locales que nous soutenons par nos conseils et notre documentation est le dispensaire Mater misericordiae de Bukavu au Congo-Zaïre. Une équipe de médecins et d'infirmières de ce centre apporte une aide médicale et psychologique aux victimes de la guerre qui sévit dans la région depuis 1996. De nombreuses jeunes femmes ont été infectées à la suite de viols perpétrés par des soldats pillards. Des femmes enceintes peuvent bénéficier, grâce aux médicaments fournis par SIDA Information Suisse, d'un traitement simple qui réduit considérablement le risque de transmission du virus à l'enfant. Le Centre Mater misericordiae informe toute la population locale des dangers du VIH, effectue des tests de dépistage et prodigue des conseils. En collaboration avec d'autres hôpitaux locaux, il essaie de dépister et de traiter le plus grand nombre possible de femmes infectées.

Le vaccin contre la poliomyélite, cause de l'épidémie de VIH ?

Depuis le début de l'épidémie, des hypothèses circulent sur l'origine du VIH. Selon une de ces théories, un vaccin contre la poliomyélite avait été contaminé par le VIS (virus de l'immunodéficience simienne), ce qui aurait conduit à l'épidémie humaine. Dans les années 50, un vaccin a été fabriqué à partir de cultures cellulaires de singes et utilisé dans des campagnes de vaccination en Afrique. Lors d'un symposium international de la Royal Society à Londres, en septembre 2000, cette théorie a été largement discutée. Elle est infirmée par les arguments suivants : Les sérums congelés qui restent de l'époque ont été testés et on n'a pas trouvé d'échantillons positifs. De même, il s'est avéré que ce ne sont pas des cellules de chimpanzés qui ont été utilisées pour ce vaccin mais des cellules de macaques, qui viennent d'Asie. Il existe plusieurs études phylogénétiques qui indiquent que le VIH a probablement été transmis à l'homme pour la première fois en 1930, donc bien avant la fabrication du vaccin antipoliomyélitique. En outre, des essais scientifiques ont montré que le procédé de fabrication du vaccin entraînait la destruction des virus IS ou IH.

En 1999, des chercheurs de l'Université d'Alabama ont trouvé des indices permettant de penser que les premiers porteurs du virus ont été des chimpanzés. Dans des échantillons de tissus congelés provenant d'un chimpanzé transporté en 1959 d'Afrique centrale au Nouveau-Mexique se trouvaient des gènes de virus présentant des ressemblances avec ceux du virus humain IH-1.

Aujourd'hui, les scientifiques sont unanimes à penser que l'épidémie de VIH/sida est due à un changement d'hôte : le virus est passé, via le sang contaminé de singes, à une population humaine limitée d'Afrique centrale. A la suite des bouleversements de structures sociales qui ont eu lieu dans les années 60 dans cette région (exodes, industrialisation, promiscuité, prostitution) des personnes infectées ont apporté le VIH-1 dans les villes. Ensuite il est parvenu à Haïti, véhiculé par des personnes en provenance du Zaïre et de là, il s'est répandu dans les grandes villes côtières des Etats-Unis (New York, San Francisco). Le développement ultérieur de l'épidémie est bien connu.

VIH et droit

En 1999 est paru aux éditions Helbing & Lichtenhahn, le livre intitulé HIV und Recht. A la demande de SIDA Information Suisse, deux éminents professeurs, MM. Mario M. Pedrazzini et Adrian Staehelin, avaient rédigé une expertise sur les questions juridiques relatives au sida. Le Dr M. G. Koch avait complété l'ouvrage par un bref aperçu de l'histoire des épidémies. Sa parution a déclenché de violentes réactions de l'Aide suisse contre le sida (ASS). Au lieu d'engager un débat objectif avec les auteurs ou notre association, l'ASS, dans une lettre du 20 juin 2000 rédigée par l'avocat Pierre Heusser (connu également comme partisan de la légalisation du cannabis) et adressée à l'éditeur, a exigé que celui-ci «retire le livre des librairies» et «prenne publiquement ses distances par rapport au contenu de l'ouvrage». Il était inadmissible que SIDA Information Suisse continue à inciter à acheter ce livre tout en refusant un débat sur son contenu. En réalité, c'est l'ASS qui refuse la discussion et manifeste par là une curieuse conception de la démocratie et de la liberté de la science. Quant à l'éditeur, il n'a pas accédé à la demande de l'ASS mais défendu la publication et invité l'ASS à un débat scientifique sur son contenu. Depuis, l'ASS n'a plus donné de nouvelles. Elle craint manifestement une confrontation publique avec notre association.

Remboursement de l'héroïne par les caisses d'assurance maladie

La conseillère fédérale Ruth Dreifuss a décidé, en 2000, que l'administration d'héroïne à des toxicomanes devait être prise en charge par les caisses-maladie. Or cette substance n'était pas encore enregistrée par l'Office intercantonal de contrôle des médicaments et, jusqu'ici, l'administration d'héroïne n'a pas été inscrite dans la loi. En outre, La prescription d'héroïne n'a jamais réussi à libérer un seul drogué de sa dépendance alors que d'autres thérapies, orientées vers l'abstinence, y parviennent depuis de nombreuses années. Une forte majorité de la population est opposée à cette prise en charge par les caisses et pourtant le gouvernement prend des décisions dictatoriales au mépris de la volonté populaire.

Un changement de cap bien tardif de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)

Dans son Bulletin no 40 du 2 octobre 2000, l'OFSP communique un changement de cap de la prévention du VIH: «La détection précoce d'une infection par le VIH est une condition importante pour optimiser les possibilités thérapeutiques les plus récentes». En conséquence, tous ceux qui se sont exposés à des risques sont invités à faire le test VIH. Des annonces à ce sujet ont déjà paru dans les journaux. On ne peut que saluer cette nouvelle orientation mais on se demande pourquoi elle a tant tardé. Les faits scientifiques étaient déjà disponibles depuis des années. A plusieurs reprises, nous avons demandé ce changement de politique. Depuis toujours, dans nos publications, nous conseillons le test aux personnes qui se sont exposées à des risques de contamination. Mais l'OFSP a toujours torpillé nos efforts et essayé de nous marginaliser; il est même allé jusqu'à s'irriter de ce que de nombreuses personnes fassent le test contrairement à ses recommandations. Mais cela n'a pas empêché les dépliants de SIDA Information Suisse d'être commandés par millions dans le pays et à l'étranger.

Dans une déclaration signée par 30 médecins, SIDA Information Suisse a fait connaître ce point de vue dans la Schweizerische Ärztezeitung et la Schweizerische Rundschau für Medizin (Praxis) et l'a envoyée aux médecins. Jusqu'ici, l'OFSP n'a pas réagi. Cette attitude est caractéristique de son refus de dialoguer avec les groupes critiques. Il évite comme la peste tout débat public. Notre association continuera à suivre attentivement les démarches de l'OFSP et à les commenter.

SIDA Information Suisse et ONU

Notre association vient de se voir reconnaître par l'ONU organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social (ECOSOC). De nombreux organismes importants de l'ONU sont rattachés à l'ECOSOC, par exemple l'UNESCO, l'OMS, l'UNICEF, l'UNCTAD (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), de même que l'ONUSIDA (Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida). SIDA Information Suisse a maintenant accès à toutes les conférences de ces organismes et pour mission de soutenir le travail de l'ECOSOC par des prises de position sur la problématique du VIH/sida. L'ECOSOC se situe au même niveau organisationnel que le Conseil de Sécurité, l'Assemblée générale, la Cour internationale de justice et le Secrétariat général

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